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dimanche 31 mars 2013

La video de la semaine



Le reportage est plutôt mal fait. Mais pour ceux qui ne l'aurait pas vu...


samedi 30 mars 2013


MERDRE!!!!! 


Le mot a toute sa place, tant des circonstances ubuesques ont entraîné le retrait de la proposition de loi sur la recherche sur l'embryon proposée par le groupe radical, jeudi à l'Assemblée.
En décembre dernier, le Sénat avait adopté cette loi ouvrant les possibilités de recherche sur l'embryon humain. Depuis 10 ans des allers-retours de possibles ou non de faire ce type de recherche donnait le tournis aux chercheurs, aux politiques et aux polémistes. Le sujet peut, en effet, effrayer et jeter de facto le doute sur les intentions.
La loi en tant que telle est un passage d'une possibilité de recherche par dérogations à un système encadré, plus souple mais tout aussi rigoureux. La visée doit être médicale, ne concerner que des embryons humains, être pertinent et dans le respect des garanties éthiques. De plus ne sont concernées que les embryons surnuméraires donc congelés.
La loi fut présentée jeudi. Fortement motionée et amendée, elle demandait des débats longs. Le PRG ne bénéficiant que de cette journée pour présenter sa loi, devait se préparer à une longue nuit. Or, contre toute attente, les débats furent clos vers 1h du matin sans attendre la fin des débats et études des amendements, perdus depuis 2h dans des procédures complexes.
Le texte est repoussé aux calendes grecques et les radicaux ne pourront le porter de suite. Le pire n'est pas que dans le fond mais aussi dans la forme.
Le groupe PRG a quitté l'assemblée. Les Verts ont suivi et des députés socialistes ont demandé la possibilité de remettre le loi devant l'assemblée.
Le PRG79 est solidaire de son groupe parlementaire, tant sur le fond de la loi que sur l'affront ressenti.  Nous reprenons les propos du président du groupe radical à l'assemblée, Roger-Gérard Schwartzenberg, avant de partir :

"Nous sommes empêchés de légiférer et d'exercer le droit à légiférer et nous devons en tirer les conséquences, nous ne pouvons pas continuer à siéger dans des conditions parfaitement artificielles, illégitimes et inconstitutionnelles".

Pour la recherche et l'excellence française nous ne pouvons encore une fois ne dire que merdre!

jeudi 28 mars 2013


Demandez le programme !


Les municipales de Niort font déjà la une des journaux de la presse écrite ou télévisuelle. On fait monter la sauce pour créer un suspens à la démesure de l’intérêt des citoyens pour le sujet. Certes un microcosme nombriliste peut y trouver un intérêt certain, quoique…pour fleurir les conversations des buffets d’inaugurations interminables.
Quoiqu’il en est entre articles et reportages, nous sommes très peu avancés. Hier, ultime partie de rigolade, France 3 laissait planer un possible succès de la droite. Pour cela il faudrait déjà une droite crédible avec un candidat à la hauteur de l’enjeu. Et c’est aussi considérer l’exemple d’une gauche désunie comme une fatalité. Le Maire actuel et le 1er secrétaire fédéral ont toujours fait preuve de respect du vote des militants. L’une et l’autre ne s’adorent pas certes mais ont une qualité rare de suivre celui qui doit porter les couleurs du parti. Cela devrait faire descendre de son nuage le pseudo radical de droite ex-chevènementiste et maintenant pro-européen(oups).
Ce qui n’est relevé par personne, est le manque de programme. Pas une ligne n’émerge. On dirait le concours des miss France genre « j’aime pas la guerre, je veux la paix ». Pas une ligne sinon une opposition directe au maire qui sert de cible sur son action, ses mandats, son équipe avec l’utilisation de termes poujadistes. Ok mais que proposent les candidats à la candidature et à la magistrature : pour l’instant rien. Le candidat PS à la candidature ne semble cependant pas s’éloigner de la ligne tracée. Hélas son dynamisme ne se retrouve que dans la rancœur. Le candidat de droite n’a jamais exprimé une seule idée depuis 5 ans dans l’opposition et son programme aux législatives ne présentait aucune construction mais seulement de l’opposition. Il n’est pas capable de bredouiller ne serait-ce qu’une idée chiffrée et chiffrable.
On ne serait se passionner longtemps de ses chamailleries à gauche et de ces duperies à droite. Attention les autres partis ont à peine montré le bout de leur nez. EELV s’est fait battre d’une journée pour essayer d’exister…
Pour nous, par respect pour les militants, nous attendrons la fin de leur primaire pour nous prononcer. Nous respectons les personnes en place, les candidatures de chacun et le choix des socialistes. Nous demandons seulement le programme en attendant que le rideau ne s’ouvre.

dimanche 24 mars 2013

La video de la semaine


Un peu d'humour pour un sujet important. Nous ne sommes pas loin de la vérité sur les propos réactionnaires de certains manifestants. Un conseil, allez jusqu'au bout de la vidéo, nous aimons bien l'affiche.


dimanche 17 mars 2013

La vidéo de la semaine


Printemps des poètes oblige, rien ne vaut un Paul Eluard pour réveiller les consciences et redonner des forces. Nous ne lâchons pas le texte "Liberté" par avions, comme cela ce faisait lors de la seconde guerre mondiale pour motiver la population française à résister. Nous le lâchons sur internet mais dans le même but.
Coup double, ce texte est récité par Jean-Louis Barrault. Plus qu'un message, un cadeau!




samedi 16 mars 2013

Instinct primaire 

(à lire en pensant à la voix de Claude Pieplu dans les shadocks)

Quand un mois de mars arrive, l'homo politicus se sent titillé, il éprouve le besoin de sortir des bois. Le printemps, non, le mois de mars est celui de nombreuses élections auxquelles il peut prétendre. Qu'il soit de quelque couleur politique que ce soit, ses arguments sont toujours les mêmes : se positionner à temps.
Souvent, cet homo politicus semble faire un coming out, or cela est toujours une semi surprise tant il est vrai que dans ses déclarations, ses actions, ses représentations, les choses semblaient déjà inscrites. Il ne fait que confirmer ce que tout le monde pensait mais l'homo politicus voulait être le premier à le dire.
Ce qui n'est pas simple, c'est quand plusieurs homo politicus veulent être les premiers en même temps. Là il y toujours un homo politicus pas content, qui dit qu'il aurait été le premier si l'autre ne l'avait pas dit avant.
Bref, en général ces homo politicus, on l'aura compris, ne sont pas vraiment les premiers puisque si ils l'étaient il ne le diraient pas si haut et si tôt. En fait, ils veulent être premiers à la place de celui qui est déjà en place. Donc souvent ils veulent être les premiers à dire qu'ils sont pas contents de celui qui a la place...
Donc l'homo politicus provoque en premier pour que celui, qui a la place qu'il veut, parle. L'impatience est le pire ennemi de l'homo politicus. Mais il se dit qu'en parlant le premier, il ne sera pas dans les derniers choisis si il n'est pas retenu pour être premier.
Mais attention, souvent, l'homo politicus dit qu'il veut être premier là alors qu'en fait il veut être premier ailleurs.
Sachant que les autres qui ne sont pas en place ne veulent pas être dans les derniers mais dans les premiers, tout le monde veut parler en premier.
Au bout de quelques temps, tout les derniers ont parlé en premier...puis vient l'été...On aura oublié qui a parlé en premier. Et n'oublions pas que c'est le dernier qui a parlé qui a raison...

dimanche 10 mars 2013

La vidéo de la semaine


Le 8 mars, depuis plus de cent ans, a lieu la journée internationale des droits des femmes. La vidéo de la semaine est sur une initiative belge, enfin wallonne, qui dure un an et dont nous pourrions nous inspirer. Présentée avec un joli accent, on ne peut que saluer son existence et bien sûr espérer le retour rapide du CDIFF sur le territoire niortais.




samedi 9 mars 2013

Battre en retraite


Choix de société, de nouveau sur la sellette médiatique et dans les tablettes politiques, les retraites sont un marqueur fort de la ligne choisie par un gouvernement.
On reparle de nouveau de réformes, malgré les assurances du gouvernement Fillon qui disait les avoir sauvé pour 10 ans. Rallonger l'âge de départ à la retraite, diminuer les pensions, les idées reviennent mais bon sang sous quel régime!!
En arrivant au pouvoir, François Hollande avait marqué son début de quinquennat par la retraite à 60 ans pour ceux ayant travaillé avant 20 ans, par la prise en compte des périodes de chômage. Et là, patatra, les rumeurs s'enchaînent, les pistes se dévoilent.
Que doit-on en conclure? Fillon et Ayrault ont un point en commun dans cette histoire : ils ont misé sur une reprise plus précoce et donc pensaient, par l'activité, voir les cotisations reprendre, le nombre d'actifs par retraités permettre un équilibre, et le cercle vertueux repousser les échéances.
Trop d'optimisme ou trop de promesses, realtpolitik ou péché d'orgueil?
Retarder le départ en retraite, ou retarder la retraite à taux plein c'est prendre acte d'un chômage sur un très long terme, c'est aussi paupériser des chômeurs âgés qui traîneront leur pôle emploi jusqu'à une pension affaiblie ou à un âge avancé.
Certes la durée de vie a augmenté et le départ a 60 ans était lié à une espérance de vie plus faible. Mais espérance ne veut pas dire bonnes conditions et l'état de santé n'a que très peu progressé pour les plus de 60 ans.
Le pouvoir d'achat des retraités actuels est en moyenne, nous disons bien en moyenne, élevé, et est un des moteurs de l'économie. Sa diminution imputera sur l'emploi des plus jeunes et donc les futures retraites. Un nouveau cercle vicieux se fait jour alors.
Par quel bout prendre le problème alors? Une retraite assurée à taux plein pour 40 ans de salariat, une retraite à 60 ans possible, à taux partielle, pour ceux n'ayant pas cotisé assez longtemps mais ayant le choix de partir, voilà déjà des pistes. Les financements? L'argent mis ici par l'effort national sera une pompe économique forte, un moteur pour l'emploi, la consommation, le tourisme. Ce qui est envisagé pour la création d'emploi peut aussi venir de l'aide aux retraites. C'est un angle social mais aussi économique qui peut être aussi vertueux.
Il s'agit surtout d'une vision, de gauche, assumée. Les salariés ne doivent pas payer deux fois, une fois quand ils ont travaillé et ont subi les sacrifices liés à une crise quarantenaire et une autre fois à la retraite en subissant les choix politiques garantissant des aides aux entreprises.
Le retraité c'est l'emploi!!!

mardi 5 mars 2013

Rendez-vous place de la Brèche, 11h


Ce 5 mars, la CGT et FO, non unis depuis bien longtemps, appelle à manifester contre l'accord sur l'emploi.
Nous soutenons cette action, non pour une annulation mais pour des amendements. Tout n'est pas à jeter, mais tout n'est pas à garder. Cet accord n'a pas l'adhésion de tous les syndicats. Il faut soutenir ceux-ci pour qu'il y ait une véritable pression. Il est encore temps de rendre cela au mieux pour les salariés.
Voilà, ce billet n'était pas une humeur (ce n'est ni triste ni drôle mais républicain), un rejet (il faut une évolution pas une révolution), ou une récupération (les drapeaux qui fleuriront montreront qui le fait à chaque fois), c'était juste une envie de dire l'importance du dialogue avec les syndicats et plus loin que le dialogue, l'écoute.



Le débit agricole (part V)


Lors de la manifestation d'élus et de citoyens du 21 février, un cadre régional de la caisse commentait en coulisse notre action. Il était très précautionneux, se demandait si il n'y aurait pas de débordements. S'inquiétait des discours des uns ou des autres, de la réaction de la salle. Il furetait dans les coulisses, captant, à l'oreille, les commentaires et essayant de savoir ce qui pouvait se passer ensuite. Lorsqu'il était interpellé par un élu, il défendait sa paroisse en disant qu'ils savaient ce qu'ils faisaient, que ce sont des banquiers, qu'ils savaient compter. Les résultats de la banque, et le déficit, montre qu'un coup de main pour faire des économies n'est parfois pas un luxe. Il rajoutait ensuite, que le déploiement du siège allait favoriser l'emploi car il y aurait plus de salariés et de caisses déployées sur les territoires. Exactement l'inverse de l'annonce nationale quelques jours après...
Alors qui croire? Nous aussi nous savons compter. Et depuis le 4 mars, nous comptons une collectivité de plus qui, à l'unanimité a voté contre le projet de concentration dur Dompierre en Charente-Maritime. Le conseil général des Deux-Sèvres a, en effet, dit non (voir ici Nouvelle République). Dont acte, après la ville de Niort, la communauté d'agglomération, la région Poitou-Charentes, la prise de position de Dominique Bussereau.
Il est peut-être temps pour les dirigeants de faire marche arrière sans honte aucune. La communauté d'agglomération de Niort a tendu la main pour trouver des solutions économiques pour cette banque qui parle tant de proximité. Le bon sens a de l'avenir, prouvez-le!

lundi 4 mars 2013

Prime à la casse


Non, ceci ne concerne pas le pacte de compétitivité, pas aujourd'hui, mais de l'idée d'une prime à la casse, oh pardon à la reconversion, qui pourrait resurgir pour aider le secteur automobile et concernerait les véhicules diesel. Merci Mme Batho et M. Montebourg de lui donner une tonalité plus "écologique" en s'attaquant au diesel.
Oui mais, faudrait-il encore que cette mesure soit financée. Aussi, si elle pourrait coûter près de 3 milliards d'euros, elle pourrait se trouver financer par la taxation du diesel avec une augmentation de 20 centimes.
Exercice d'équilibriste, le diesel est un secteur de pointe français donc avec un impact sur l'emploi. Et là on voit on se mord la queue. Pour sauver l'emploi, on pourrait prendre des mesures qui le détruisent.
Mais comme il y avait le super et le sans plomb, il y a vieux véhicule diesel et véhicule diesel plus propre. Ne pourrait-on pas trouver un moyen de distinguer, à la pompe les véhicules concernés?
Et puis une prime ok, plus écologique dans son fond, mais allons jusqu'au bout, une prime "circuit-court". Une prime qui ne concernerait en fait que les véhicules construits sur le territoire français. Mieux vaut une Toyota de Valenciennes qu'une Renault de Roumanie. Résoudre du coût la délocalisation et l'emploi en France.
Une prime enfin comme un deal avec les constructeurs avec un donnant-donnant sur l'emploi. Une prime maintenue si l'emploi est maintenu. Une aide nationale contre un soutien à la politique de l'Etat en faveur du travail.
Au final, la vrai reconversion sera quand même celle de la disparition des véhicules fonctionnant aux énergies non-renouvelables, à la diminution progressive de l'usage de la voiture. Mais pour cela, il faudra encore plus d'aide à la recherche, à l'équipement et aussi au maillage des transports en commun sur le territoire.


dimanche 3 mars 2013

Vidéo de la semaine


Indignez-vous. Superbe film diffusé sur Arte. A voir. Plus qu'un hommage, un témoignage.




samedi 2 mars 2013

Handicap, tenir le cap


Marie-Lise Campion, sénatrice socialiste vient de rendre, hier, son rapport sur la loi de 2005 sur le handicap. Rendons, là, au moins, à la droite, une de ses lois glorieuses qui a fait bouger les regards, les lignes, les usages. Le handicap n'est plus perçu pareil, le nombre de reconnaissances de handicap est en forte augmentation, non pas que le nombre ait augmenté, mais c'est surtout la peur du regard des autres qui a reculée.
On devait s'en douter, l'objectif de 2015 pour une accessibilité complète ne sera pas tenu. 10 ans c'est peu mais pas impossible cependant comme le souligne le même rapport. Les orientations sur les constructions ont permis un parc immobilier quasi aux normes. Restent les travaux d'aménagement de l'existant, coûteux pour l'ensemble des structures concernées. De la taille des communes, et donc des subsides disponibles, ont dépendu les avancées. Une école, des trottoirs, des bâtiments municipaux sont autant de coûts à prendre en compte pour une commune, et même si elles sont organisées en communauté, il est plus difficile pour les plus petites d'avoir les coudées franches. Et si en plus vous êtes soumis à une décision des Bâtiments de France....
Le rapport met dans la balance les possibles. Oui l'objectif 2015 aurait ou pourrait être tenu mais dans un contexte de crise, de déficit de l'Etat, de budgets contenus, les volontés se sont confrontées aux réalités.
Ce serait une erreur de lever une obligation. Proposons peut-être un délai supplémentaire de deux ans ou trois mais fermes et définitifs. Sinon tout le travail effectué depuis des années risque de retomber. La contrainte fait avancer les choses hélas, donc l'Etat doit rester ferme mais conciliant face au contexte économique.
Pour aller plus loin Libération Article du 2 mars 2013